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Cet ouvrage arrive au 2ème rang pour la longueur des viaducs du Cantal après celui de Garabit.
Il a été construit par la société Commentry-Fourchambault. Inauguré en 1893, c'était un maillon de la ligne SNCF Paris-Austerlitz - Aurillac.
Il est désaffecté depuis le 3 juillet 1994, date de la fermeture de la ligne.
Il appartient à Réseau Ferré de France qui n'a pas l'intention ni les moyens financiers de l'entretenir.
Sa dernière mise en peinture date de 1982 ; actuellement la rouille l'a sérieusement endommagé.
Par arrêté en date du 28 Décembre 2006 du Préfet de la Région Auvergne, le viaduc de la Sumène a été inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques ainsi que le viaduc du Mars.
Cette décision est intervenue à la suite de la demande et du dossier présentés par 3V.
Où en sommes-nous ?
3V a présenté sa proposition d’oeuvre artistique faisant appel à la commande publique. Les élus n’ont pas repris ce projet.
La commission tourisme de Sumène – Artense l’a rejeté dans sa séance du 3 Novembre 2009, réunion à laquelle le représentant de la commune de Bassignac s’était excusé. On voit bien là l’intérêt manifesté pour l’ouvrage !
Dans ses attendus, la commission se défausse totalement sur 3V. Il faut savoir que si l’association a des idées, malheureusement elle n’a pas les moyens de les financer.
Aucune proposition, aucune piste, n’ont émergé de cette réunion en réaction à notre proposition, ce qui à notre avis est pour le moins surprenant vu le discours ambitieux affiché pour le tourisme sur notre territoire !
Qu'y pouvons-nous si ce n’est subir, mais nous restons convaincus qu’il y a avec ce patrimoine architectural une opportunité pour les artistes.
Aussi nous renouvelons notre appel, soit à des étudiants d’une école de la lumière, soit à des artistes intéressés par la mise en valeur de l’ouvrage.
Notre projet est à la disposition de tous ceux qui sont intéressés.
Défenseurs du viaduc de la Sumène, nous avons du mal à comprendre quelles sont les raisons qui font qu’un projet culturel et touristique ne soit pas retenu pour la mise en valeur de l’ouvrage et d’un territoire si riche en patrimoine mais si pauvre en culture.
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