Environnement

LATHREE CLANDESTINE
de la famille des Orobanchacées

Nom populaire : clandestine

Description : plante sans chlorophylle vivant en parasite complet sur les racines d'arbre.

Aime les terrains humides et parasite surtout les saules, les peupliers et les aulnes en forêt et au bord des cours d'eau.
Cette plante n'a pas de tige ,ses fleurs insérées à l'aisselle des écailles naissent directement du sol en formant une touffe dense. Sa fleur d'un très beau violet pourpre ressemble à une chistera. En son centre,une sorte de ressort propulse la graine mûre à plusieurs mètres du pied mère.
Si la graine se colle sur une racine de peuplier ou de saule, elle germe et enfonce des suçoirs en forme de tampon, pour parasiter l'arbre.
Dissimulée dans le sol elle s'étale tout autour de l'arbre en émettant de nouvelles racines suçoirs et en produisant un réseau dense de racines souterraines, blanches et écailleuses.
Chaque écaille possède en son centre une petite cavité garnie de glandes. Ces écailles servent de pièges pour capturer toute une microfaune du sol. Les glandes qui sécrètent un liquide digestif transforment en azote les victimes.
Forte des éléments ainsi subtilisés, la clandestine émerge du sol pour fleurir en groupes serrés.

Floraison de mars à mai, assez commune dans l'Ouest et le Sud-Ouest.
A Vendes on la trouve au bord de la Sumène.

Propriétés et usages : noircit à la dessiccation. Aucun usage connu.

HOPLIA COERULEA
Coléoptère de la famille des scarabaeidae et de la sous-famille des rutelinae.

Nom populaire : Hoplie bleue.

Description : 8 à 11 mm. Le mâle est entièrement revêtu sur le dessus de squamules (très petites écailles) d’un bleu étincelant à reflets turquoise ou violacés qui reste sans égal parmi les insectes, les squamules du dessous sont nacrées.

Habitat : Sur les plantes basses ,au bord des ruisseaux et des fossés .La femelle, beaucoup plus rare, vit cachée au pied des herbes et ne sort que vers midi lors des plus chaudes journées de Juin. Sa présence au sommet d’une tige de graminée est révélée par les mâles qu’elle attire en nombre.

Période d’apparition : fin mai – août mais surtout de la mi-juin à la mi-juillet. On la trouve dans le sud-ouest. A Vendes, on la trouve au confluent de la Sumène et du Mars.

ARGIOPE BRUENNICHI
De la famille des arachnides et sous-famille des aranéides.

Nom populaire : argiope faciée ou argiope frelon.

Description :

• La femelle : sa taille est de 15 mm environ. Le céphalothorax est densément couvert de poils gris et soyeux. L’abdomen présente des bandes sinueuses avec des traverses séparatives alternativement blanches et jaunes. Les pattes sont brun pâle annelées de noir. Le fémur est noir avec un anneau clair. Les pattes sont pourvues de poils cireux qui l’empêchent de coller à sa toile.




• Le mâle : plus petit, environ 4 mm. Le céphalothorax est brun avec quelques poils soyeux. L’abdomen est allongé avec deux bandes longitudinales brunes. Les pattes sont brun clair avec des tâches noires sur les fémurs.

Reproduction : La particularité de cette araignée est que le mâle est condamné à mourir durant la reproduction.
La femelle, grâce à ses sucs digestifs liquéfie son cadavre ce qui lui permet de l’ingérer facilement. La femelle pond ses œufs (entre 1000 et 1500) dans un cocon d’environ 3 cm de diamètre qu’elle confectionne. Elle protège ses œufs jusqu’au printemps et disparaît en Octobre. Son cycle est évalué à deux ans.

Habitat : Grande toile circulaire de 30 cm de diamètre. On la trouve près du sol, dans les herbes et la végétation, dans les fossés que l’homme a nettoyé, abondamment dans le Sud et l’Ouest de la France. A Vendes, on a eu la surprise de photographier la femelle en Octobre sur le versant Sud du village très exposé au soleil.